5 bonnes raisons de s’attaquer aux Monuments du cyclisme

Milan-Sanremo, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège ou le Tour de Lombardie, vous connaissez ces courses mythiques qui ont couronné les plus grands. Monuments du Cyclisme leur rend hommage à travers un livre et vous invite à découvrir les lieux qui ont bâti la renommée des classiques. Il suffit parfois d’une bonne raison pour s’y frotter. En voici cinq...

1/ Pour l'histoire

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Segment : Mur de Huy

Si le Mur de Huy ou le Poggio de Sanremo sont célèbres, ce n’est pas uniquement à cause de l’inclinaison de leur pente mais surtout parce que c’est précisément là qu’on eut lieu les attaques décisives des plus grandes éditions des classiques. Ainsi, lorsque Merckx remporte la Classicissima en 1972, c’est après avoir déposé tout le monde tout en haut du Poggio. Que dire alors de Claudy Criquielion qui aura marqué Huy au point de laisser son nom au plus célèbre virage du mur ? En vous attaquant à ces monstres, vous pédalez indéniablement dans les roues de l’Histoire.

2/ Pour le défi

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Segment : Muro di Sormano

Les Classiques sont difficiles, c’est indéniable, mais si cela tient à leur longueur et à la météo ce sont surtout les côtes qui corsent l’affaire. Certaines pentes sont si raides que l’on se demande parfois si leur ascension ne relève pas des jeux du cirque plutôt que du cyclisme. Tenez, le Mur de Sormano par exemple : 2 kilomètres à 15,5% de moyenne et un passage à 27% ! Prenez votre courage à deux mains et de l’élan si c’est possible, mettez tout à gauche, respirez bien et plus tard vous pourrez dire comme Jean Rochefort dans Calmos : « L’enfer, on sait ce que sait. On peut en parler. On en revient. »

3/ Pour apprécier les courses

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Segment : Koppenberg

Regarder un Monument à la télévision c’est bien, mais ça ne rend rien. La caméra écrase la pente, lisse le pavé et ne vous enveloppe pas d’une réconfortante odeur de bitume mouillé ou de barbecue communal. Il faut avoir été secoué par Arenberg ou s’être arraché du Koppenberg pour comprendre ce que vivent les pros et ce qui se trame à l’écran. Lorsque l’on a déjà gravi le Paterberg, on peut comprendre la défaillance de Sep Vanmarcke lors du Ronde 2016 et, dès lors, reconnaissons que l’attaque de Sagan relève du grand art.

4/ Pour l'invitation au voyage

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Segment: Poggio di San Remo

Si vous n’étiez pas ce qu'on appelle des fondus de vélo, passeriez-vous un week-end dans un faubourg de Liège ou sur la route de Tours ? Non ? Et bien c’est dommage car cela ne manque pas d’intérêt. Le parcours d’une classique est comme un voyage organisé dont vous seriez le seul maître. Tout est fait pour que vous puissiez profiter des plus beaux endroits, mais vous n’avez de comptes à rendre à personne. Grimpez les côtes à votre rythme, arrêtez- vous pour une photo, reprenez des frites à mi-route et si le cœur vous dit de ravir un KOM à André Greipel ou Vicenzo Nibali ne vous gênez surtout pas !

5/ Pour entrer dans le club

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Segment : Trouée d'Arenberg

Paris-Roubaix est la seule course au monde où, indépendamment du classement général, les coureurs sont déjà contents de parvenir jusqu’à la ligne d’arrivée. À l’échelle amateur, on peut étendre cela à toutes les classiques, car terminer un Liège-Bastogne-Liège ou un Milan-Sanremo n’est pas à la portée du premier venu. D’une certaine manière, les Monuments sont un club dont le droit d’entrée se règle à la pédale. Alors ? Tenté ?

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Photos Jochen Hoops